Très tendance : les fleurs comestibles
Jean-Marc Muller
Comme au potager, où les fleurs ont toute leur place pour l’esthétisme, l’harmonie et leurs diverses vocations utilitaires pour un jardinage respectueux de l’environnement (pollinisation, effet répulsif …), elles peuvent occuper une bonne place dans nos assiettes. La beauté du plat active l’appétence, et se trouve relevé de saveurs subtiles.
Pas toujours comestibles
Évoquer les nombreuses espèces de fleurs comestibles implique, malgré tout, quelques conseils. Il est impératif de bien se renseigner, car certaines fleurs sont très toxiques : proscrire en particulier muguet, laurier rose, hellébore, digitale, datura, colchique, grande ciguë, bryone, belladone et aconit pour les plus dangereuses. (liste non exhaustive).
Ne pas acheter de fleur pour la cuisine chez un fleuriste, elles sont traitées avec des conservateurs toxiques. Ne pas consommer une plante qui ne serait pas identifiée avec certitude. Les utiliser dans les heures qui suivent la cueillette, elles se gardent rarement plus de 48h.
Piquantes ou sucrées
Il y a plusieurs groupes de fleurs en fonction de la destination culinaire, mais chacun peut laisser libre cours à son imagination.
Pour accompagner une salade : la bourrache au gout d’huitre, le bégonia croquant, la capucine piquante, dahlia, pois de senteur, pensée…
Résistant à la cuisson : fleurs de courge, de courgette et d’acacia en beignet, les primevères au parfum de miel, le chrysanthème comestible[1] (feuilles et fleurs), le souci…
Les fleurs sucrées utilisée en pâtisserie : comme la rose, la violette, le fuchsia qui sont souvent cristallisées, la moutarde, le sureau, la jacinthe…
Les fleurs épices : ciboulette, coriandre, lavande, romarin, thym, tagète, sauge…
Bonne dégustation
[1] Chrysanthemum coronarium