Édito : Des Hommes et des plantes domestication et diversité
Au néolithique, les hommes se sédentarisent et deviennent agriculteurs. Cette révolution est possible car ils ont su, au fil du temps, domestiquer les plantes (mais aussi les animaux), c’est-à-dire choisir les individus les plus favorables à la satisfaction de leurs besoins. Ainsi, si on se limite aux plantes, il a su les semer, les élever, les protéger des prédateurs, les utiliser pour s’en nourrir et s’en vêtir, et les a transportées avec lui au cours de ses migrations exploratoires vers de nouveaux territoires. Mais l’aventure ne s’arrête pas là, petit à petit, l’homme ne choisit plus seulement les espèces sauvages les plus favorables, il les sélectionne, les diversifie et les améliore à son profit en utilisant des méthodes de plus en plus sophistiquées. Ainsi, deux types de biodiversités coexistent : la biodiversité « sauvage », qui a continué d’évoluer au gré des modifications de l’environnement, et la biodiversité cultivée résultant de l’action de l’homme.
C’est à cette odyssée que vous convient les auteurs de ce Grand Angle dans lequel vous voyagerez avec les bananiers, la vigne, le pommier, la tomate et quelques plantes ornementales.
Noëlle Dorion
Membre du bureau de la SNHF en charge de Jardins de France