Bien choisir les bulbes à fleurs
La diversité des bulbes permet d’apporter une richesse quasi sans pareille au jardin. Leur forme, leur période de floraison, leur couleur et leur faible besoin en eau leur promettent de rester encore longtemps en bonne place dans le cœur des amateurs.
Quand on évoque les bulbes à fleurs, on pense spontanément aux tulipes, jacinthes, narcisses ou encore aux glaïeuls ou aux dahlias. Ils sont une source d’inspiration immense pour les jardiniers qui trouvent, parmi ces espèces, une incroyable diversité de formes et de couleurs, mais aussi un étalement des périodes de floraison sur l’année entière, depuis les derniers frimas de l’hiver jusqu’aux premières gelées. Que ce soit en massif, en rocaille, en bordure ou encore en pot, ou pour la confection de bouquets, ils sont des indispensables du jardin!
Quand on évoque les bulbes à fleurs, on pense spontanément aux tulipes, jacinthes, narcisses ou encore aux glaïeuls ou aux dahlias. Ils sont une source d’inspiration immense pour les jardiniers qui trouvent, parmi ces espèces, une incroyable diversité de formes et de couleurs, mais aussi un étalement des périodes de floraison sur l’année entière, depuis les derniers frimas de l’hiver jusqu’aux premières gelées. Que ce soit en massif, en rocaille, en bordure ou encore en pot, ou pour la confection de bouquets, ils sont des indispensables du jardin!
La taille fait la différence
Une notion importante quand on évoque les bulbes à fleurs est la notion de calibre, qui correspond à la quantité de réserves et donc à la force du bulbe.
Pour la très grande majorité des plantes à bulbe, et toujours pour les bulbes vrais et les cormes, le calibre fait référence à leur taille, et plus particulièrement à leur circonférence, qui est indiquée en centimètres. Il y a cependant quelques exceptions comme les bégonias (calibrés au diamètre), les dahlias (calibrés au poids) ou encore les cannas (calibrés au nombre d’yeux ou bourgeons). Le calibre est en revanche très variable selon les espèces. Il peut aller de 4-5 cm pour un perce-neige par exemple, à plus de 30 cm pour un gros bulbe d’amaryllis ! Mais il y a souvent un lien direct entre la taille du bulbe et la taille de la fleur. Ainsi, lorsque vous achetez des tulipes par exemple, un bulbe indiqué 10/11 donnera une fleur plus petite qu’un bulbe de tulipe de calibre 12+. Ou encore, dans le cas des amaryllis, un bulbe de calibre 22/24 donnera une seule fleur, alors qu’un bulbe de calibre 36 donnera facilement deux à trois hampes florales.
Pour d’autres espèces, comme le dahlia, le lien entre calibre et qualité de la floraison est moins direct puisque la nature du sol et qualité de la culture auront leur importance. Cependant, le calibre est corrélé directement à la quantité de réserves présentes dans le bulbe. Ainsi, il aura un impact majeur sur la conservation du bulbe en terre ou en point de vente avant d’être replanté au jardin.
Les bulbes à fleurs ont leur saison
Les bulbes sont traditionnellement catégorisés selon leur période de floraison ou de vente. On distingue les bulbes à floraison printanière, qui se plantent à l’automne et fleurissent au printemps, comme les tulipes, les jacinthes, les narcisses, les crocus, ou encore les alliums. Ils sont presque tous rustiques, et ont même besoin de froid pour fleurir. On appelle ce phénomène la vernalisation. Ils passeront donc aisément l’hiver en terre, où ils s’installeront pour de nombreuses années. La deuxième catégorie regroupe les bulbes à floraison estivale, qui se plantent au printemps et qui fleurissent durant l’été et parfois jusqu’aux premières gelées, comme les dahlias, les glaïeuls, les bégonias ou encore les lis et les zantedeschias. Ils sont en général moins rustiques, et selon les climats, devront être protégés des forts gels pendant l’hiver, avec un paillage ou un hivernage hors-sol.
Les bulbes à fleurs dits « les automnales » seront plantés en fin d’été pour fleurir dès le mois de septembre. Il s’agit des colchiques, des cyclamens, des sternbergias ou encore des crocus safran. Pour finir, on parle de bulbes bi-saison pour ceux qui peuvent être plantés au printemps ou à l’automne, comme les anémones, les renoncules, les lis ou encore les freesias.
Comment joindre l’utile à l’agréable avec les bulbes mellifères ?
Le jardinier a plus d’un intérêt à attirer les abeilles et autres butineurs au jardin. Outre le fait qu’un jardin bourdonnant est la clé de belles récoltes, c’est aussi un geste à portée écologique et environnementale. Cultivés naturellement, nos jardins peuvent se transformer en habitats essentiels à leur survie et en véritables refuges de nourritures de qualité pour ces alliés si précieux. Une des clés pour y parvenir est d’y favoriser la biodiversité et d’y cultiver, entre autres, des bulbes, fleurs et plantes mellifères. La gamme des bulbes à fleurs permet de fleurir les jardins du mois de février jusqu’aux premières gelées et représente en cela une ressource importante et continue de nourriture pour les insectes butineurs. Il est ainsi possible de leur offrir une source importante et variée de plantes mellifères en misant sur la diversité des espèces, mais aussi sur l’étalement des floraisons pour leur apporter des sources de nourriture tout au long de l’année. Avec les perce-neige qui ouvrent le bal au milieu de l’hiver, les floraisons se succèdent jusqu’aux dahlias qui clôturent la saison avec les premiers gels de novembre.
Des espèces peu gourmandes en eau
Beaucoup de bulbes à fleurs ont besoin de très peu d’eau pour pousser. On dit qu’ils poussent sur leurs réserves. C’est le cas pour tous les bulbes d’automne à floraison printanière, qui se développent au cours du printemps et qui bénéficient des précipitations naturelles de la saison, sans besoin d’apports supplémentaires, ni en eau, ni en engrais. D’autres espèces de plantes à bulbes, comme les hémérocalles, les alliums d’ornement ou encore les iris des jardins s’adaptent également très facilement en sols pauvres et secs et sont aussi très résistantes au froid.
Elles sont les alliées des jardins secs ou des jardins économes en eau.
Aude Monsarrat
Responsable qualité chez Ernest Turc