Edito : L’agriculture s’enracine en ville : entre rêves et réalités

Noëlle Dorion

D’après l’Inra, l’agriculture urbaine peut être définie comme une agriculture localisée en ville ou à sa périphérie, dont les produits sont majoritairement destinés à la ville…

Elle est multiple et il convient de distinguer l’agriculture urbaine des pays du Sud, qui est une nécessité pour l’alimentation d’une population sans cesse plus urbaine, soumise au chômage et à la malnutrition, de l’agriculture des pays du Nord, qui a vocation à nourrir une population en recherche de qualité, de proximité, de circuits courts et de relations sociales.

C’est à cette forme d’agriculture urbaine que nous nous intéressons dans ce dossier.

Après avoir montré que ce concept recouvre essentiellement les productions de l’horticulture vivrière, nous ferons le point sur les types d’agriculteurs urbains et, là encore, pas de dépaysement: la plupart sont des jardiniers individuels ou collectifs.

Jardins de France ayant traité ce sujet dans de précédents dossiers*, nous nous focaliserons sur l’agriculture urbaine vivrière professionnelle à la recherche de rentabilité au travers de quelques exemples.

Nous aborderons enfin les particularités de la ville : quels espaces, quelle législation, quelles pollutions?

Bon voyage dans un concept pas si dépaysant qu’il n’y paraît.